Cet hôtel propose 142 chambres et 71 suites. Dans ses différentes rénovations, cet hôtel a rendu hommage aux précédents clients de l’hôtel. Le parfum de lis blancs pour Maria Callas dans la suite 610 ; le repaire de fin de soirée où Hemingway a bu 51 Martinis secs ; les fameux concierges, connus pour avoir acheté des pneus Rolls-Royce, des oursins frais et des pianos miniatures en pleine nuit. Cet arrière-pays puissant résiste facilement aux nouvelles couleurs chatoyantes et irisées de noms tels que Hail Storm (un gris crépuscule). Ce détail est standard. Aussi, le restaurant L’espadon propose des serviettes de table lancées avec humour sur plusieurs tours, où des plats sublimes tels que le pigeon impérial et le bar sauvage au fenouil sont servis sous des fresques de chérubins nimbés sur des nuages de 300 ans.
Dans les chambres à coucher, des horloges en or raffinées résonnent avec une subtilité tout à fait non mécanique, comme si le temps lui-même n’était qu’une suggestion. Les bars et les restaurants sont également ouverts au public. Il n’y a donc pas d’atmosphère aussi terrifiante que celle des chaises cliquetantes ; le soir, le Ritz a la gaieté. Il n’existe actuellement aucun hôtel plus magnifique ou intéressant à Paris. Faites-y un tour en famille et vous serez sublimé.